Peu de comédies populaires des années 80 peuvent prétendre au statut d'œuvre culte. Ghosbusters en fait partie, car tout fonctionne. D'abord, le scénario ménage suffisamment de scènes à suspense pour retenir l'intérêt du spectateur : l'invasion de ces fantômes à la fois bouffons, inquiétants et gluants engendre des scènes où la peur côtoie le ridicule en un cocktail oxymorique où le rythme des gags, associé aux rebondissements propres à l'histoire, ne faiblit pas. Au contraire, la fin organise une confrontation à la fois grandiose et loufoque entre nos sympathiques chasseurs de monstres et Gozer le Dieu sumérien malveillant, ici réactualisé à la sauce eighties.
La vraie trouvaille de cette conclusion spectaculaire est évidemment le Bibendum Chamallow que le docteur Raymond Stanz fait apparaître bien malgré lui et qui prend la forme d'un immense bonhomme, dont chaque pas est une destruction programmée, en plein Manhattan. Une vraie idée surréaliste qui n'aurait certainement pas déplu au regretté John Belushi, lequel participa au scénario initial avec son ami Dan Ackroyd, mais n'eut pas le temps de finaliser le projet.
Cliquez ici pour découvrir la fiche du film
|
|
Share with Your Friends