Swing, c'est du Belge !

Voir ce bulletin en ligne s'il 
ne s'affiche pas correctement

Cliquez ici pour envoyer
ce bulletin à un ami
Partagez l'info auprès de vos amis
via   Facebook

Le saviez-vous ? Les nazis n'aimaient pas le jazz, qu'ils considéraient comme une musique "dégénérée".  Les grands orchestre de jazz qui ont voulu continuer à exister pendant l'occupation ont souvent retiré l'appellation "jazz" de leur nom pour la transformer en "swing", afin d'éviter la censure.  Mais jouer pour l'occupant a coûté cher à beaucoup à la libération.  Tel Stan Brenders, gloire belge du jazz, dont la carrière s'arrêta net en 1945.  Loin de la polémique, il est temps de redécouvrir l'artiste.

dimanche 22 avril, projection unique de

Manneken Swing

suivie d'une rencontre avec Julien Bêchera, réalisateur
 

Manneken swing dévoile de nombreuses archives et d'anciennes productions audiovisuelles qui nous plongent au cœur du vieux Bruxelles où naissaient les clubs de jazz et les jazzmen les plus talentueux de l'époque. Véritable devoir de mémoire, le documentaire veut valoriser un vrai patrimoine : le jazz perçu comme une identité bruxelloise. En effet, l'histoire du jazz belge, peu connue du public, fut fragilisée par la Seconde Guerre mondiale et l'occupation nazie. Stan Brenders, lui, sera accusé de trahison car il garda son poste à l'INR, alors saisi par les Allemands. La radio et la musique étaient devenus des moyens de propagande nazie. Le jazz lui avait été interdit, car il était considéré comme un art dégénéré. Le titre des grands airs américains était modifié afin de tromper la censure.  

Le réalisateur présente son œuvre comme un travail de réhabilitation de cet homme et musicien. Malgré d'évidentes preuves, il ne reçut jamais le statut de résistant après la guerre, bien qu'il ne fît jamais de prison contrairement à ses grands compères Fud Candrix et Jean Omer. Cette attaque blessera profondément Brenders et l'empêchera de réaliser la grande carrière musicale à laquelle il était promis.  

Manneken Swing révèle avec brio la place de la musique en temps de guerre et y questionne en outre le statut des artistes. Comment se positionner face à l'omniprésence allemande tout en voulant résister et faire vivre un art musical populaire ?

Cliquez ici pour découvrir la fiche du film


VENEZ SWINGUER au Caféo dès 16 h !


Animation live par Muriel D'ailleurs Swing Band, et démo et initiation au Lindy Hop par Élise Moureau et ses élèves de l'Apollo Dream (Swing Dance School & entertainment). 
Entrée libre.

Organisé dans le cadre du Namur Confluent Jazz Festival en partenariat avec Jazz 9, Province de Namur/service Culture et Namur Confluent Culture.

Gagnez 10 X 1 place pour participer à cette projection en répondant à la question suivante :

En 1942, Stan brenders et son orchestre ont enregistré un album avec une légende du jazz manouche.  Quel est son nom ?

Pour participer, cliquez sur "Répondre" à ce message, et répondez à la question posée ci-dessus. Les gagnants, tirés au sort, seront prévenus par mail mercredi 19 avril. 

Des commentaires ou des idées ?  Cliquez ici 

Pour être certain de ne rater aucune information du Caméo, ajoutez lecameo@grignoux.be à vos contacts ou votre liste d'expéditeurs fiables.

Vous ne souhaitez plus recevoir nos informations par mail ?  Cliquez ici

Cliquez ici pour découvrir notre site Internet