Des hommes


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Mardi 26 novembre | 20h | Caméo

Projection unique accompagnée d'une rencontre " La prison : un lieu de reproduction des inégalités ? " avec Sarah Grandfils, membre permanent du bureau du Conseil central de surveillance pénitentiaire, Éliane Delvaux, assistante sociale au Service d'aide aux justiciables de Namur, et Mathieu Galmart, criminologue et ancien conseiller moral en prison.


Commencé en 2015 et achevé en 2018, ce documentaire qui a été sélectionné à l'Acid à Cannes, explore le quotidien de la prison à travers les hommes qui y vivent, en séjour temporaire ou renouvelé.  La prison des Baumettes raconte la misère, la violence, les abandons, les espoirs et les regrets. Un huis clos de cris et de silences. Un concentré d'humanité.  Une projection unique organisée dans le cadre des Journées nationales de la prison.

A l'initiative d'un groupement pluraliste d'associations et d'organisations, les Journées Nationales de la Prison (JNP) informent et stimulent la discussion autour de la situation carcérale en Belgique.
Pour cette 6ème édition, du 16 novembre au 1er décembre 2019, les JNP posent la question « Après la prison, toujours la prison ? ».

En partenariat avec la CAAP et le CAL Namur.

En 2013, Jean-Robert Viallet et Alice Odiot, tous deux lauréats du prestigieux prix Albert-Londres, envoient une demande de tournage au sein du centre pénitentiaire des Baumettes, pour voir de leurs propres yeux les conditions de détention. Trois ans plus tard, ils obtiennent une autorisation de filmer pendant 23 jours. Le résultat est interpellant. Derrière la vitre de sécurité, la silhouette agitée d'un détenu tournant en rond. La scène dure, hypnotique. La caméra insiste. Les traits du jeune homme nous deviennent familiers. Sa rage fait place à la détresse. Sous nos yeux, il s'humanise. En un plan, les cinéastes plantent le décor et exposent sans équivoque leur ambition : déceler l'humanité en milieu carcéral.

"La caméra baladeuse chope la vie de quartier, le quotidien à plusieurs. Les surnoms, les cris, les trous dans les murs par lesquels passent le tabac. Les discussions amusées et atterrées sur l'état de délabrement du bâtiment («elle s'effrite tel un morceau de shit, la prison»). Elle capte également les moments de solitude dans les clapiers gris et décrépits qui servent de cellule." Libération

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