Si cette newsletter n'apparaît pas correctement, cliquez ici |
|
 |
|
Vendredi 12 octobre | 20h | le Caméo |
|
|
Avant-première précédée d'une présentation avec Lukas Dhont, réalisateur, |
|
| Girl, premier long-métrage du Belge Lukas Dhont, a quitté Cannes avec une succession de prix : Caméra d'or, Prix de la Fipresci (prix de la critique internationale), Queer Palm, Prix d'interprétation à Un Certain Regard pour le jeune Victor Polster. Après la première projection, en larmes, le réalisateur et les acteurs ont été applaudis pendant près d'un quart d'heure par le public. Ce fut assurément l'un des films les plus marquants de l'édition 2018. | |
|
C'est un visage qui fascine et qui reste en mémoire. Celui de Lara, jeune danseuse de 15 ans, transgenre et ballerine professionnelle. Lara est belle comme le jour, chevelure d'ondine, yeux bleu azur, lèvres ourlées, son visage d'ange dissimule un courage et une détermination sans bornes. Elle a déménagé en terres flamandes avec son père et son petit frère de 6 ans. C'est là qu'elle espère être opérée, vivre une puberté féminine et devenir étoile. Alors elle plie son corps, cache son pénis à grand renfort de scotch, travaille ses pointes, tourne, tourne et tourne encore sous le regard d'une professeure intransigeante. Lukas Dhont suit son héroïne jusqu'au bout, filmant sa douleur physique, son exultation dans la danse. Pour autant, il n'élude rien de la peine et des sacrifices endurés par un esprit également soumis à l'âge complexe des premiers émois. |
 |
 |
|
 |
|
| Télécharger notre appli | Nos autres newsletters (Parc Distribution, Ecran large sur Tableau noir, le Caméo) | Me désabonner |
|
Share with Your Friends