La femme insecte


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Lundi 15 octobre | 20h00 | Cinéma Churchill

Présentation par Dick Tomasovic, du service Arts du spectacle de l'ULiège

Shohei Imamura a fait partie du club fermé des doubles palmés d'or, ayant tiré le gros lot cannois en 1983 avec La ballade de Narayama, et quinze ans plus tard avec L'anguille. C'est avec sa première Palme d'or que le Parc a commencé à se défendre comme salle d'art et essai en région liégeoise. Autant vous dire que nous sommes aux anges de vous présenter, dans le cadre des Classiques du Churchill, un cycle en trois films restaurés : La femme insecte, Le profond désir des dieux et Le pornographe.

Après une mise à pied de deux ans pour le virulent Cochons et cuirassés, satire de l'occupation américaine, le cinéaste enfonce le clou avec un projet encore plus audacieux : substituer à la tradition pathétique du mélodrame féminin une étude lucide et implacable, retraçant le parcours d'une modeste paysanne, de sa naissance à sa maturité, jalonné des soubresauts de l'histoire japonaise contemporaine.

La remarquable comédienne Sachiko Hidari prête ses traits aux différents âges de Tome, une villageoise des montagnes née dans une famille indigente qui, d'ouvrière fileuse à servante, puis prostituée, se fraie une voie jusqu'à devenir mère maquerelle dans un bordel de Tokyo. 

Pourquoi la qualifier d'« insecte » ? Parce qu'elle accomplit son cheminement à ras de terre, uniquement mue par la plus élémentaire des forces : l'instinct de conservation, qui croise les dimensions du sexe et du commerce. 

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