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"Le cinéma n'est pas une magie. C'est une technique et une science ; une technique née d'une science et mise au service d'une volonté : la volonté qu'ont les travailleurs de se libérer." Cette phrase, mise en exergue par le Groupe Medvedkine de Besançon, résume bien la démarche de réappropriation politique du cinéma par le monde ouvrier entre 67 et 74. Pour illustrer leur propos, voici deux films rares proposés en projection unique au Churchill. Cinquante ans plus tard, espère-t-on toujours trouver la plage sous les pavés ? |
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Lundi 23 avril à 20h au Churchill, précédée d'une présentation par Antoine Janvier, du service de philosophie morale et politique de l'ULiège À bientôt, j'espère (1968) de Chris Marker & Mario Marret En mars 1967, à Besançon, une grève éclate aux établissements Rhodiaceta. Les revendications mises en avant ne concernent plus seulement les salaires ou la sécurité de l'emploi, mais le mode de vie que la société impose à la classe ouvrière. Classe de lutte (1969) du groupe Medvedkine Réponse des ouvriers de la Rhodiaceta de Besançon au film « A bientôt, j'espère ». Il suit la création d'une section syndicale CGT dans une usine d'horlogerie par une ouvrière dont c'est le premier travail militant en 1968. On y découvre comment Suzanne réussit à mobiliser les autres femmes de l'entreprise, malgré la méfiance des dirigeants syndicaux et les intimidations du patronat. Cliquer ici pour découvrir la fiche des films Organisé avec le soutien de la Maison des Sciences de l'Homme de l'ULiège, ce cycle cinéma se dédouble d'une série de conférences sur Mai 68 organisé par la MSH à la Cité Miroir. (www.msh.ulg.ac.be) ___________________________________________ Lundi 14 mai à 20h au Churchill, projection unique : Le fond de l'air est rouge précédée d'une présentation par Jérémy Hamers, du service Arts du spectacle de l'ULiège Régis Debray, Ulrike Meinhof, Daniel Cohn-Bendit, Larry Bensky, Rudi Dutschke, Douglas Bravo, Paul Vergès, Che Guevara… Rétrospectivement, cette galerie de la révolution suscitera chez certains une nostalgie remise au goût du jour en cette année anniversaire de « Mai ». Contre la muséification de leurs idéaux, un film, Le fond de l'air est rouge, dans lequel toutes ces personnes croisent des centaines d'anonymes dont Chris Marker remonte les images. |
Gagnez 10 X 2 places pour participer à la projection unique du lundi 23/4 en répondant à la question suivante : Citez un des slogans qui ont fleuri sur les murs de Paris en mai 68. Pour participer, cliquez sur "Répondre" à ce message, et répondez à la question posée ci-dessus. |
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