Jeanne Dielman, 23 quai du Commerce...


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Mardi 14 janvier | 19h00 | Cinéma Caméo

La projection sera précédée d'une présentation par un·e animateur·trice des Grignoux


Premier chef-d'œuvre au féminin de l'histoire du cinéma selon le journal "Le Monde", ce film est une description méticuleuse, une illusion en temps réel de l'aliénation. C'est une sorte d'épure de film, un travail insoutenablement minutieux sur le langage du corps, qui prend en compte toute une méthode d'investigation du cinéma qualifié d'underground pour la dépasser à partir de cette question qu'aurait pu poser Louis Aragon: "Est-ce ainsi que les femmes vivent?". Gus Van Sant et Todd Haynes ont affirmé que leur œuvre était influencée par Jeanne Dielman.


Jeanne Dielman est veuve, mère et prostituée à temps partiel. Elle vit dans un petit appartement à Bruxelles. Sa vie est marquée par la routine : préparer les repas, nettoyer l'appartement, faire des emplettes, recevoir des clients, et passer la soirée avec son fils adolescent – jusqu'à ce que des brèches commencent à apparaître...

Chantal Akerman a qualifié Jeanne Dielman de « film d'amour à ma mère », une marque de reconnaissance de ces femmes prisonnières d'une existence petite-bourgeoise à laquelle elle a réussi à échapper.

''Avec Jeanne Dielman, film immense et fondateur, Chantal Akerman ouvrait en 1975 une voie inédite dans le cinéma : filmer le quotidien, ses rites rassurants, sa routine aliénante, et en faire une bombe à retardement. Qui continue d'exploser.'' (Les Inrocks)


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