Rêver sous le capitalisme

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Douze personnes racontent puis interprètent le souvenir d'un rêve de travail. Ces âmes que l'on malmène décrivent, de façon poétique et politique, leur souffrance subjective au travail. Petit à petit, les rêveurs et leurs rêves font le portrait d'un monde dominé par le capitalisme néolibéral.  Quinze ans après son documentaire percutant Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés, Sophie Bruneau propose Rêver sous le capitalisme, son nouveau film sur la souffrance au travail.

mardi 18 septembre à 20h au Parc, rencontre autour du film

Rêver sous le capitalisme

suivie d'une rencontre avec Sophie Bruneau, réalisatrice et Pierre Firket, Médecin, directeur  du CITES, clinique du travail (Isosl)


Quand le bip du scanner de la caisse-enregistreuse vient hanter votre sommeil, quand vos collègues se métamorphosent en zombies ou en momies, quand vos clients mangent votre cervelle à la cuillère ou quand l'envie de tuer votre patron ou l'impression d'être pulvérisé vous saisit au cœur de la nuit, il est clair que votre activité professionnelle diurne pèse sur votre inconscient à un degré très avancé.

C'est à travers un angle original que la réalisatrice dessine en creux le portrait d'une organisation économique moderne pouvant se révéler profondément oppressante, et celui d'un monde urbain où la transparence froide des bâtiments évoque une mise à nu teintée de déshumanisation. Elle a en effet demandé à douze personnes de lui raconter un rêve (virant souvent au cauchemar) lié à leur emploi, mais aussi de tenter de l'interpréter, ce qui amène ses interlocuteurs à identifier les causes de leur mal-être et les tensions réprimées de leur quotidien au travail. Sensations de perte de liberté ou d'isolement, cadences infernales, pressions psychologiques diverses exercées par les chefaillons, poids écrasant des responsabilités, etc., les témoignages successifs composent autant de pièces d'un puzzle dense et sombre cristallisant les angoisses d'individus guettés par l'effondrement, des âmes en peine se demandant finalement à quoi ils servent.

Cliquez ici pour découvrir la fiche du film

La projection de Rêver sous le capitalisme sera précédée d'une capsule vidéo, Docteur, j'ai mal au travail, réalisée par le GASE (Groupe d'Action Sociale pour un Monde Égalitaire) de la Fédération des Maisons Médicales, dans le cadre d'un travail commun soignant-soigné autour des mesures d'austérité.

Pour aller plus loin, Les Grignoux, Barricade et le Beau-Mur vous proposent, le jour même à 17h30, une visite du Musée du capitalisme, une exposition itinérante pour comprendre le système économique (au Beau-Mur).  Tarif visite+projection : 8€. 
Réservation obligatoire:animation@beaumur.org ou 04 349 01 44

Gagnez 10 X 2 places pour participer à cette soirée en répondant à la question suivante :

Pour son film, Sophie Bruneau s'est inspirée d'un livre de Charlotte Beradt, où elle décrit ses rêves durant la période nazie.  Quel est le titre de ce célèbre livre ?

Pour participer, cliquez sur "Répondre" à ce message, et répondez à la question posée ci-dessus. Les gagnants, tirés au sort, seront prévenus par mail lundi 17 septembre.  

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