Pour son premier projet de « vrai » cinéma – il a déjà signé en Chine plusieurs documentaires engagés et diffusés sur le Net –, l'artiste plasticien Ai Weiwei sort l'artillerie lourde. Cette production a en effet réuni deux cents collaborateurs, été  tournée dans vingt-trois pays par douze opérateurs, et mis sept monteurs à l'ouvrage sur quelque mille heures de rushs.  Tourné sur une année dans 23 pays, le documentaire s'attache à plusieurs trajectoires d'hommes et de femmes en souffrance partout dans le monde – de l'Afghanistan au Bangladesh, de la France à la Grèce, de l'Allemagne à l'Irak, d'Israël à l'Italie, du Kenya au Mexique en passant par la Turquie. 

Mercredi 24 janvier à 20h15,
première du documentaire

Human Flow

précédée d'une introduction par Amnesty International dans le cadre de la campagne #JeSuisHumain-e 

Le plasticien Ai Weiwei signe une oeuvre colossale sur l'ampleur des migrations contemporaines et la tragédie que vivent chaque jour les personnes déplacées. Il saisit l'essence d'un phénomène global, profondément humain, qui ne peut laisser indifférent.

Plus de 65 millions de personnes ont été contraintes de quitter leur pays pour fuir la famine, les bouleversements climatiques et la guerre : il s'agit du plus important flux migratoire depuis la Seconde Guerre mondiale. Human Flow aborde l'ampleur catastrophique de la crise des migrants et ses terribles répercussions humanitaires. 

Human Flow arrive sur nos écrans au moment même où l'humanité a plus que jamais besoin de tolérance, de compassion et de confiance en l'autre. Il témoigne de la force spirituelle de l'homme et nous interroge sur l'une des questions essentielles à notre époque : la société mondialisée parviendra-t-elle à s'extraire de la peur, de l'isolement et du repli sur soi ? Saura-t-elle se tourner vers l'ouverture aux autres, la liberté et le respect des droits de l'homme. 

"Human Flow se tient dans le sillage des nombreuses installations qu'Ai Weiwei, exilé mirifique, dispose depuis quelques années dans les grandes villes du monde, rappelant sans relâche qu'une injustice criante, qu'un terrible dénuement, qu'une rage sourde frappent à nos portes. Et c'est bien à l'honneur de cet artiste aujourd'hui célèbre, qui a éprouvé depuis son enfance, aux côtés d'une famille « rééduquée », l'amère condition du bannissement, que de concevoir son rôle ainsi." Le Monde

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Avec le soutien d'Amnesty International Belgique Francophone 

Gagnez 10 X 1 place pour participer à cette soirée en répondant à la question suivante :

En 2013, Ai Weiwei est devenu l'ambassadeur d'une association internationale de défense de la liberté de la presse et a publié pour eux un album : "100 photos pour la liberté de la presse".  Quel est le nom de cette association ?

Pour participer, cliquez sur "Répondre" à ce message, et répondez à la question posée ci-dessus. Les gagnants, tirés au sort, seront prévenus par mail mardi 23 janvier. 

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