Quelque part aux confins de l'univers, dans une spacio-nef tapissée de fourrure synthétique aux reflets mordorés et de peintures de Georges Seurat, un scaphandre futuriste flotte gracieusement dans son anachronique décor. Faisant glisser un massif gant argenté avec toute l'assurance d'une effeuilleuse professionnelle, la cosmonaute laisse apparaître une main délicate aux ongles longs et impeccablement manucurés. Bientôt, jaillissant de son casque en même temps qu'une cascade de cheveux blonds, les lettres d'un générique dansant sur les notes d'un hymne pop sirupeux nous présentent la troublante héroïne. Avec nonchalance, elle continue de s'extirper de sa combinaison, pour bientôt n'avoir plus rien d'autre sur la peau. Une myriade de petits caractères judicieusement placés nous informe du reste de la distribution et préserve notre héroïne, autant que faire se peut, de la
dernière indécence. En moins d'une minute, par ce premier strip-tease en apesanteur aussi intégral qu'intergalactique, Barbarella vient d'entrer par la grande porte dans la légende érotico-cinématographique ! Le saviez-vous ? Le groupe de pop Duran Duran a choisi son nom en hommage à un personnage de ce film !
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